PrésentationNée à Montréal d'un père belge juif et d'une mère québécoise catholique, Francesca Trop s'est dès son jeune âge tourné vers le dessin pour poser un regard attentif sur le monde et chercher à le rendre cohérent. Après avoir mené une carrière d'avocate qui l'a menée de Montréal à Paris en passant par Ottawa, elle choisit de poser ses valises à Montréal pour se consacrer exclusivement à la peinture et à l'écriture.
Francesca Trop est une peintre symboliste dont le travail interroge notre relation avec le monde et explore le désir de reconnecter avec notre humanité. Ses peintures replacent l’humain au coeur de son histoire. |
Manifeste du symbolismeL’œuvre d’art devra être:
1. Idéiste, puisque son idéal unique sera l’expression de l’idée, 2. Symboliste puisqu’elle exprimera cette idée en forme, 3. Synthétique puisqu’elle écrira ses formes, ses signes selon un mode de compréhension général, 4. Subjective puisque l’objet n’y sera jamais considéré en tant qu’objet, mais en tant que signe perçu par le sujet, 5. Décorative (Gabriel-Albert Aurier 1891). |
"I paint the mythology that all humans carry inside in order to fulfill their quest for meaning.
I create imaginary worlds in a constant search for this lost connection between humans and nature:
my work offers an idealized distant past where we all lived in harmony."
I create imaginary worlds in a constant search for this lost connection between humans and nature:
my work offers an idealized distant past where we all lived in harmony."
Quelques commentaires...
"Les tableaux de Francesca Trop suscitent une capacité d’émerveillement hors-norme et nécessaire en ces temps où manque l’enchantement. Son goût du contraste des couleurs et des thèmes traduit avec émotion une fine intelligence picturale. Les beautés et les tensions révélées par l’artiste apaisent, car elles s’unissent toujours au sein de tableaux flamboyants. Le public aimera poser son regard sur les toiles de Francesca Trop et ralentir son rythme devant elles. Il trouvera assurément l’inspiration devant cette vision féminine, assumée, aussi franche que souple, qui sait saisir et transmettre en peinture le versant symbolique des grandes lois qui nous unissent et invitent l’humain à la droiture."
Valérie Bienvenue, doctorante en Histoire de l'art à l'Université de Montréal avril 2020 |
Révélé / caché
L’appropriation d’un sujet, d’un thème par l’artiste est fondamentale. Elle vise la révélation à soi comme à l’autre. Si ce processus s’effectue par élimination, celle-ci curieusement ne se fait pas sans dissimulation. En effet, un tableau, une sonate, un roman… Qu’importe, exprime son propos sur deux axes, ce qui est visible et ce qui ne l’est pas. Comme une poupée gigogne. Une chose en cache souvent une autre. On croit avoir saisi quelque chose et aussitôt une autre porte s’ouvre. Une partie de la démarche de l’artiste est visible à l’œil et une autre aux ressenties. Le sens de l’œuvre repose sur les deux. Ce qu’exprime l’artiste est plus vaste que ce que perçoit le regard conscient... La peinture de Francesca Trop n’y échappe pas. Au contraire. Laissez-vous charmer par la volupté de ses tons et de ses nuances. À vous maintenant de vous les approprier… Roger Bernier Directeur de la revue Parcours Fév. 2024 "Francesca Trop défend plus d'une cause lorsqu'elle signe une de ses œuvres, que ce soit en gravure, en monotype, en collage, en peinture. [...]
Mais la cause intime et nécessaire est sans doute la cause picturale qui fait de chaque projet une expérience de la couleur, de la forme, de la matière, du mouvement lesquels sont chargés de porter le message et de « convaincre les yeux » avant de convaincre l'esprit. La force de l'image est à l'avant-garde de tout contenu conceptuel de l'oeuvre. La conviction d'un rapport lumineux, d'une harmonie colorée, d'un clair-obscur réussi, précède la délivrance de l'idée, dans le sens où Georges Braque disait que « la peinture doit recouvrir l'idée ». Il s'agit plutôt de pensée dans cette approche picturale, qui au-delà du plaisir des couleurs ou des tensions d'un clair-obscur révèle que la forme est transcendante à l'idée, et qu'elle seule peut faire accéder au sens. Couleur, sens de l'unité par la lumière du tableau, gestuelle contenue, parfois libérée, parfois restreinte, surprise et acceptation de l'accident, sens rare de la structure picturale et goût pour la composition : autant de paramètres qui circonscrivent une artiste authentique, mais qui ne jouent pas ici seulement pour eux-même mais au service de la cause expressive, celle des relations, des rapprochements, des éloignements, que Francesca aime résumer par le terme de solitude. Acceptons-le terme, mais je puis en témoigner : devant ses tableaux nous ne nous sentons pas seuls." Daniel Lacomme Professeur à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris Auteur de la Collection "l'Atelier Vivant", Bordas éd. 10 janvier 2018 |
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